Les appels marquaient la vie du camp, quelqu'il soit. L'appel servait à compter les détenus mais il est rapidement devenu un des moments les plus pénibles dans la vie des déportés.
Il servait à dénombrer les "stücks" et les morts étaient alignés avec les vivants. Tant que le nombre de déportés n'était pas en adéquation avec les fiches des SS, les prisonniers "pausaient" jusqu'à ce le compte soit bon.
Les appels pouvaient durer des heures entières, par n'importe quel temps et dans la discipline la plus stricte, en rangs silencieux et parfaits. Pendant ces heures éprouvantes, épuisés, des déportés mouraient sur la place d'appel (Appelplatz)